La PME toulousaine spécialiste de la mesure des champs électromagnétiques se développe au gré de l'anticipation des besoins de ses clients. En dix ans, elle a réussi à s'imposer en France et à exporter son expertise. Tel est le thème abordé dans le nouvel article de ToulEco intitulé La société toulousaine Nexio surfe sur les ondes électromagnétiques.
Pour ses dix ans, Nexio, spécialiste de la comptabilité électromagnétique (CEM) met quatre nouveaux produits sur le marché. Un catalogue qui résulte d’une politique R&D particulièrement prégnante quand « 15 à 20 % de l’activité sont consacrés à la recherche » souligne Frédéric Amoros-Routié, le p-dg fondateur de Nexio. L’objectif est en quelque sorte de créer l’offre sur un marché de niche qui intéresse l’aéronautique comme le spatial, l’automobile comme la téléphonie, l’informatique comme l’électricité, parmi d’autres.
De fait, la PME a, depuis 2003, multiplié par dix son chiffre d’affaires qui s’est établi à 3,2 millions d’euros en 2012, de même que son effectif qui compte désormais 50 personnes. Nexio, basée à Toulouse, s’est ainsi hissée au rang de leader en France et s’est fait une place à l’international. L’entreprise dispose d’une agence à Paris et d’une autre en Rhône-Alpes ; à l’étranger elle est forte d’une agence à Munich, d’une à Shanghai et d’une dernière à Montréal.
Les États-Unis, objectif de l’année
De quoi couvrir la planète en proposant de la création de produits ou de l’ingénierie : « Nous intervenons dans 30 pays, nos implantations nous permettent de gérer la relation clients car la proximité constitue un atout indéniable » raconte Frédéric Amoros-Routié. Nexio faisant de son agilité et de l’écoute des besoins des arguments différentiels aptes à séduire les Pme comme les grands comptes. Avec le souci de maintenir l’équilibre entre la part de chaque client et la géographie : « Notre client le plus important représente 12% de notre chiffre d’affaires. Il ne doit pas dépasser ce quota pour que notre niveau d’activité puisse croître. Le danger serait d’être trop dépendant d’un secteur quand chacun d’eux évolue cycliquement » explique Frédéric Amoros-Routié.
Chaque année depuis 2003 Nexio a vu son activité augmenter avec constance de 30% annuellement. 2013 ne dérogera pas avec un chiffre d’affaires attendu à 4 millions d’euros. 10 salariés supplémentaires devraient renforcer des équipes dont la priorité cette année est de développer la notoriété de leur entreprise aux États-Unis.
Nathalie Malaterre
SUR LA PHOTO : FREDERIC AMOROS-ROUTIE, PRESIDENT, ET NICOLAS DELHOUME, INGENIEUR CEM DE NEXIO, DANS LA CHAMBRE ANECHOÏDE DE NEXIO. CREDITS : HELENE RESSAYRES TOULECO.
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